Ce soir, j’ai découvert un film qui m'a replongé avec bonheur dans un pan de ma vie, ma vie de soignante en soin palliatif où j'ai eu le privilège d'accompagner des personnes à leur domicile pour leur grand voyage, un métier qui pour beaucoup était jugé de "difficile". Et pourtant.... j’y ai connu le bonheur .... le bonheur de connaitre la vertu de la mort.
La pureté de la vie n’est-elle pas, par essence, contaminée par la possibilité même de la mort puisque seul un vivant peut mourir ?
Oui au chevet de la mort, j'ai connu la puissance de la vie jusqu'au dernier instant, jusqu'au dernier souffle.... j’ai cessé de côtoyer la mort après avoir accompagnée ma tendre amie "Chantal" et sa fille Sandra. Une épreuve plus intime, plus intense qui me renvoyait à ma condition de mère, qui souffrait de voir une autre mère devoir laisser son enfant dans la douleur du manque....
Toutes ces expériences m'ont été offertes pour accompagner non plus la mort, mais LA VIE avec vous, différemment dans sa forme, mais identique dans son essence.
Pour qu'un jour, vous puissiez partir riche de ce que la vie, vous à offert… investir le vivant avec gratitude, la pleine conscience de pouvoir recommencer chaque jour avec plus d'amour, plus de rêves, plus de beauté, plus de joie et toujours plus de plaisir d'être....
Ce film à découvrir ou à revoir, "my life" un film de 1993 avec Michael Keaton et Nicole kydman. Voici le lien de téléchargement (copier-coller) : https://1fichier.com/?ubjzvcpspvpcpe2qrc8c&af=3601079
Et j'aimerais vous offrir la lecture de ce texte :
La vertu unit ce que la mort ne peut séparer.
Quand je partirais dans le lointain
éloignée de cette foule d’humains
Je m’en irais sans presque rien…
Ni biens matériels, ni richesse
mais le cœur plein d’allégresse
Ni vêtements, ni chaussures
Seul l’amour pour unique parure
Celui que j’ai donné … celui que j’ai reçu
Je laisse tomber l’armure
et je ne dirais plus jamais
Alors que mes paupières se fermaient
Ah mon Dieu…. Si j’avais su….
Conjuguer le verbe être
uniquement au présent
car nous vivons et nous mourrons
dans une simple suite d’instants
Passé et futur loin de ma fenêtre
Supprimer le verbe avoir
de mon petit répertoire
Pas de bijoux qui scintillent
derrière une lentille grossissant
les traits les plus avilissants
Vulgaires façades de pacotille
Je partirais riche de ce que la vie m’a offert…
Des partages, des fous rires
Des regards… Des sourires
Il n’y a pas d’enfer…
Hormis celui que nous construisons
Barreaux de chairs, barreaux de fer
Je pars, je retourne à la maison
J’emporte avec moi
des matins de caresses
des regards de tendresse
C’est mon cœur, c’est mon âme qui flamboient
J’ai été … Je suis et je serais
là-haut…. Dans la voûte étoilée
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