Se sentir préoccupé, c’est se sentir contraint dans des choix qui ne nous apportent pas de joie, mais qui nous ramènent plutôt à des peurs.
La première croyance limitante, et la situation actuelle nous le renvoie bien, c’est de ne pas pouvoir faire des choix qui conduisent à la joie dans sa vie, de ne pas avoir le choix, de se sentir contraint à des choix limités, qui ne nous correspondent pas.
Cette croyance est la base de toute préoccupation.
Une préoccupation est nourrie par des peurs, qui font partie de notre histoire, karmiques ou transgénérationnelles (peur d’une situation, d’un être, de mourir d’une certaine façon, etc…).
Ces peurs reliées à de vieux traumatismes, vécus ou pas, nécessitent parfois d’être revisitées dans sa vie, pour les identifier et les libérer.
Les situations que nous rencontrons et les émotions que nous ressentons, par rapport à ces peurs qui sont réactivées, induisent un état d’être qui nous fait vibrer ces peurs. Les formes pensées que nous émettons et que nous recevons du collectif (et/ou de l’entourage) sont branchées sur ces peurs, par résonance, ainsi les pensées tournent en boucle et s’autoalimentent grâce à la vibration de peur émise. Ce qui génère une peur de plus en plus grande, de la souffrance et un état d’anxiété.
De par cet état, nous percevons le monde qui nous entoure et tout ce que l’on vit, avec cette vibration de peur, qui limite notre vision à des choix qui répondent à cette vibration de peur.
Ainsi, tous les potentiels existent dans notre réalité, mais seuls ceux qui vibrent en résonance avec les ondes de peur nous sont perceptibles. Ces choix étant basés sur la peur n’induisent que des situations qui ne sont pas alignées avec la joie, avec notre âme.
Quand nous vibrons la peur, nous nous sentons contraints à ne plus pouvoir faire des choix qui amènent à la joie, et nous nous sentons prisonniers de l’état de peur. Ce qui crée la peur de ne plus avoir son libre arbitre, de ne plus pouvoir décider de notre état vibratoire. Ce qui nous amène à ressentir en boucle des préoccupations.
Au lieu de vivre l’instant, nous anticipons chaque moment important de notre vie, en vue de ce qui pourrait se produire, et cela par peur. Nous passons ainsi à côté des ressentis induits par notre âme, qui nous guident à faire tel ou tel choix, pour aller vers une direction en alignement avec son plan divin, qui amène la joie.
Les débats, les besoins de se rassurer, les blocages, les choix qui nous causent du tort, les émotions négatives sont des conséquences de cet état de peur.
Nous vivons au gré des émotions vécues et nous nous laissons ballotter par notre état émotionnel, nourri par la peur.
Le monde sociétal tel qu’il est maintenant est à l’image de cet état d’enfermement causé par la peur.
Alors voilà, et si nous décidions maintenant de nous libérer de cette croyance de ne pas avoir le choix, ça reviendrait à pouvoir percevoir tous les potentiels possibles, qui constituent notre réalité, y compris ceux qui nous conduisent à l’état vibratoire d’amour. Ainsi nous avons le choix parmi tous ces potentiels, de créer la réalité vécue que nous souhaitons, celle qui est en alignement avec notre plan divin, et nous nous sentons libres.
En nous sentant libres, rien ne peut altérer notre état de joie et notre capacité à faire les choix en alignement avec l’amour.
Aucune tentation, aucune suggestion, aucun évènement, aucune substance, extérieur à Soi, ne peut influencer un état d’être libre.
La vie est ce chemin parcouru, qui pour chacun, à son rythme d’assimilation et de transmutation, nous permet de transcender chaque peur, et de laisser s’installer pleinement la lumière de notre Soi.
En se sentant libre de choisir, nous sommes l’observateur, qui perçoit de multiples potentiels, en réponse à une situation, à une initiation que la vie nous fait passer, pour choisir de ne plus réagir à la peur, mais de s’élever dans l’amour. Ce qui permet le pardon et la guérison de tout traumatisme associé à une peur.
La peur n’est autre que l’amour occulté par la conscience, qui choisit alors de s’enfermer dans une carapace de croyances, qui s’appelle l’ego.
Couche par couche, comme un oignon, notre âme nous permet, au travers de nos différentes vies, de peler l’égo pour accéder au cœur de l’être, à l’essence même, qui est ce noyau d’amour du Soi.
Même si la prochaine étape n’est que la cinquième dimension de l’être, nous franchissons petit à petit, les barrières de la dualité, pour accéder à une vision plus unifiée.
C’est donc en se laissant guider par nos ressentis intérieurs, ceux qui nous apportent la joie, que nous arrivons à nous élever au-delà des voiles de la peur, qui ne sont qu’une illusion d’enfermement, la croyance qu’il n’existe aucune autre réalité que celle que nous percevons.
Dans cet état de reliance, même si nous ne voyons pas encore tous les potentiels, nous ressentons la joie, ce qui induit la confiance, que nous nous dirigeons dans la direction juste pour nous.
Delphine ORIEUX
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