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Photo du rédacteursandrine gourdy

Mini cours de Parentalité Positive…par Isabelle Filliozat et Les Supers Parents PARTIE 1

Dernière mise à jour : 3 mars 2023

PARTIE 1


Éduquer nos enfants…

ce n'est pas un jeu d’enfant ! Éduquer nos enfants, ce n’est pas simple.


Avant d’avoir des enfants, nous sommes tous d’excellents parents : nous savons ce qu’il y a à faire en toutes circonstances : nos enfants ne se rouleront pas par terre dans les supermarchés, finiront leur assiette de haricots verts sans rechigner, auront de bonnes notes à l’école, ils se tiendront bien puisque nous les éduquerons correctement !


Puis, quand ils viennent au monde, les difficultés apparaissent, nos certitudes s’effondrent, nous sommes démunis face à certains de leurs comportements et nous nous transformons parfois en « sorcièr(e) vociférant(e) ». Et comme entre parents, nous parlons peu des difficultés rencontrées, nous nous sentons rapidement seuls et coupables.


Il est important de comprendre ce qui se passe à intérieur de nous et de nos enfants.






La parentalité positive


Nous nous inscrivons dans une parentalité positive mais quʼest-ce que cʼest exactement ?


Y-aurait-il une parentalité négative ?


La parentalité positive, c’est une parentalité qui regarde lʼenfant dans une perspective de construction, une parentalité centrée sur les besoins de lʼenfant.

On considère le comportement de lʼenfant comme un message qu’il veut nous transmettre et qu’il nous faut apprendre à décrypter et à interpréter plutôt que de chercher à contrôler.


Le cerveau de lʼenfant


Pour pouvoir être à lʼécoute de ses besoins, il est indispensable de comprendre le fonctionnement de son cerveau, et connaître les grandes étapes du développement de lʼenfant. Souvent, nous projetons nos compétences d’adultes sur l’enfant, mais nous savons à présent que le cerveau des enfants n’est pas la simple miniaturisation du cerveau adulte. Les enfants nʼont pas les mêmes capacités et compétences que nous, adultes. Nous devons donc adapter nos attentes et nos demandes.


Intérêt des consignes, des routines


A 8 ans par exemple, le cerveau dʼun enfant commence tout juste à pouvoir traiter 5 consignes à la fois, mais il nʼa pas la capacité de s’organiser dans le temps pour pouvoir dérouler ces consignes, les unes après les autres. Alors même si nous avons l’impression que les mêmes choses se répètent jour après jour, nous avons tout intérêt à l’accompagner en mettant en place une routine à laquelle il pourra se référer.


Comment le cerveau de lʼenfant traite les ordres


S’il est essentiel de limiter le nombre de consignes simultanées, il est également important de veiller à leur formulation : les enfants sont autant réfractaires aux ordres que nous !


Pour quʼune consigne soit appliquée avec entrain, il faut solliciter la zone préfrontale du cerveau… (celle qui amène à la réflexion, à la résolution d’énigme) plutôt que la zone verbale du cerveau (stimulée lorsqu’on reçoit un ordre ou une consigne).


Par exemple, si on dit à l’enfant, « Va chercher ton cartable ! »…lʼenfant monte les marches pour aller dans sa chambre et, arrivé là-haut, il a oublié ce qu’il venait chercher… Alors que si on lui demande « Quʼest ce que tu fais ce matin ? » « Je vais lʼécole. » « Tu as besoin de quoi ? » « De mon cartable ! »…lʼenfant montera le chercher spontanément.


Sʼadapter aux compétences de lʼenfant permet dʼéviter les heurts et les incompréhensions.

On va également partir de l’idée que le comportement d’un enfant est l’expression :

- d’un besoin,

- d’une émotion refoulée

- ou d’une charge de stress


C’est ce que nous allons voir dans la suite !



Copyright Isabelle Filliozat & Les Editions Supers Parents www.filliozat.net - www.les-supers-parents.com

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